YHWH ET NOUVEAU TESTAMENT : DE NOM, NON !

Chapitre V

Jusqu’ici, nous nous sommes contentés d’analyser la doctrine des Témoins de Jéhovah, et nous avons tenté de voir ce que valent les preuves qu’ils présentent (ou plus exactement ce qu’ils présentent comme preuve…). Cette argumentation commence par un hors-sujet (on ne s’intéresse plus qu’aux manuscrits de l’AT en prétendant analyser le NT), puis continue par une généralisation abusive (ce qui ressort de quelques manuscrits est considéré comme valable pour tous ceux de l’époque), et finit par une conclusion non sequitur (puisque le Tétragramme apparait en hébreu dans ces quelques manuscrits, les TdJ en concluent qu’il est utilisé “normalement” par les lecteurs hellénophones). Cela fait vraiment beaucoup de choses à admettre (ou, au contraire, à “oublier”) pour accepter cette théorie qui, ne l’oublions pas, va à l’encontre du texte qui nous est parvenu…

Mais à présent nous allons nous éloigner des arguments jéhovistes à proprement parler pour élargir un peu la question.

 

Car le plus gênant pour les TdJ, ce n’est peut-être pas finalement l’extrême fragilité des arguments qu’ils avancent, mais les conclusions auxquelles on arrive lorsqu’on veut malgré tout accepter ces arguments.

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George Orwell décrit le DoubleThink comme la faculté de croire en même temps deux vérités contradictoires. Avec un peu d’entrainement…

En effet, cette doctrine de la présence originelle du Nom divin dans le texte du NT, à laquelle ils ne peuvent renoncer parce qu’elle est indispensable à leur théologie, est en parfaite contradiction avec une autre de leurs doctrines, qui leur est tout aussi précieuse. En d’autres termes : les TdJ professent (mais jamais tout à fait en même temps, bien sûr) deux doctrines qui s’excluent formellement l’une l’autre. Ils prêchent, en fonction de ce qu’ils ont besoin de démontrer, une chose et son contraire.

On pourrait appeler ça, non sans un peu de malice, de la “schizophrénie doctrinale”. Nous observerons dans ce cinquième chapitre cet étrange et paradoxal DoubleThink [1].

 

En effet, pour que la théorie des TdJ à propos du NT soit valable, s’impose alors nécessairement l’idée que TOUS les manuscrits du NT aient été falsifiés. Les TdJ ont beau éviter en général ce dernier terme, et ne l’emploient guère à propos du texte biblique qui nous est parvenu, il est impossible de ne pas qualifier ainsi une entreprise de modification du texte, systématique et généralisée, pour des motifs idéologiques/théologiques. Si vraiment les copistes des premiers siècles ont mené une telle opération,et avec une telle efficacité (il ne nous resterait que “leur” version) c’est qu’on a a bien affaire à une falsification.

 

Pire encore, pour que cette entreprise fut efficace au point de n’avoir laissé subsister aucun témoin textuel, il eut fallu qu’elle fusse une entreprise coordonnée ! C’est-à-dire qu’il faut que les copistes d’Alexandrie, d’Antioche ou de Corinthe… soient tous d’accord entre eux pour apporter ensemble la même modification au texte, et ne laisser aucune trace de l’état ancien du texte (qui aurait comporté le Nom divin).

Cette théorie, aussi aberrante qu’elle puisse sembler, et même si elle n’est jamais exprimée de cette façon par les TdJ, est bien la conséquence directe des affirmations jéhovistes.

Mais…

 

Mais, la Watchtower affirme également, avec autant de force, que le texte biblique a été protégé —et par Dieu lui-même s’il vous plait !— à travers les Âges, assurent que sa transmission fut admirablement fiable, et que l’on peut avoir une totale confiance dans le texte qui nous est parvenu :

Les citations qui vont en ce sens ne manquent pas :

La Bible : Parole de Dieu ou des hommes ?”, page 59, §9 :

Comme nous l’avons déjà montré, le texte des Écritures grecques chrétiennes a été mieux préservé que n’importe quel autre écrit de l’Antiquité. Kurt et Barbara Aland, spécialistes du texte grec de la Bible, ont répertorié près de 5 000 manuscrits anciens qui nous sont parvenus, et dont certains remontent au IIè siècle de notre ère. Un enseignement se dégage de ce monceau de preuves : le texte est foncièrement exact. En outre, de nombreuses traductions anciennes, dont la plus vieille date d’environ 180 de notre ère, viennent elles aussi confirmer l’intégrité du texte.

 

Dans le même esprit, le manuel “Toute Écriture est inspirée de Dieu”, pages 319 et 320, explique au lecteur le principe de base de la critique textuelle, dite aussi “basse critique”. Attention à ne pas confondre avec la “haute critique”, qui n’est absolument pas reconnu par la Watchtower comme une méthode acceptable d’étude du texte biblique. À l’opposé, les TdJ reconnaissent tout à fait la pertinence de la basse critique. Par exemple voici ce que “Réveillez-vous !” (édition du 8 juin 1982) disait : « La basse critique a contribué pour beaucoup à l’érudition biblique. Elle a élagué les ajouts erronés et a donné des textes de qualité et dignes de confiance qui servent d’appui à de meilleures traductions de la Bible. »

Le texte du NT de Westcott & Hort, qui est le texte choisi par la Watchtower comme base pour la TMN, fut obtenu par cette méthode d’analyse.

 

Le principe de base en est simple : on s’appuie sur le fait que si les manuscrits anciens présentent certaines variantes, ces manuscrits ne peuvent pas TOUS contenir les MÊMES erreurs aux MÊMES endroits. Si une variante du texte est “commise” (volontairement ou par une erreur) par un copiste à Alexandrie, par exemple, il est possible que cette altération devienne commune aux scribes de la région qui le recopieront, et on assiste alors à la naissance de ce que l’on appelle une tradition textuelle (ou, si vous préférez, une nouvelle “famille de manuscrits”). Ainsi le texte disponible à Alexandrie n’est pas tout à fait le même que celui des chrétiens de Césarée, qui n’est lui non plus plus tout à fait le même que lisent ceux de Rome, qui est encore différent des textes de la tradition byzantine. En outre, chacune de ces grandes “traditions textuelles” présente elle-mêmes des variantes, chacune en son sein.

 

Le manuel jéhoviste pose donc une question fort pertinente, et y répond de suite, sans laisser planer le moindre doute (page 319, §26) :

« Ne faut-il pas s’alarmer de ces milliers de fautes commises par les copistes ? Ne sont-elles pas le signe d’une infidélité dans la transmission du texte ? Certainement pas ! »

Aucun souci à se faire pour d’éventuelles fautes de copistes, donc ! En effet —nous explique ensuite ce manuel— du fait que l’on possède des milliers de manuscrits du NT (plus de 5000 en grec, et encore environ 8000 en latin et autres langues anciennes), qui sont de traditions différentes, il suffit de comparer ces textes entre eux pour repérer à quelle tradition appartient telle ou telle variante. Ainsi on retrouve sur quel point précis une tradition X s’est mise à diverger du “texte original”. En comparant les divergences, et en partant du principe qu’il ne put y avoir de divergences/altérations aux mêmes endroits dans toutes les traditions, on peut retrouver la leçon d’origine, ce qui a été écrit par le premier rédacteur [2]

Et ainsi la Watchtower peut conclure (op.cit) :

« Non seulement des milliers de manuscrits peuvent être comparés, mais les découvertes de manuscrits bibliques plus anciens faites au cours des dernières décennies font remonter le texte grec à 125 de n.è. environ, soit une bonne vingtaine d’années après la mort de l’apôtre Jean vers 100 de n.è. Ces manuscrits sont le gage de l’authenticité de l’actuel texte grec affiné. »

Au passage, on notera que lorsqu’elle défend la théorie de la falsification par les copistes, la Watchtower souligne que les copies du NT disponibles ne datent “que” du TROISIÈME siècle (cf. la partie II de notre série), et quand elle veut défendre l’authenticité du texte, elle nous explique que les plus anciens datent du début du DEUXIÈME siècle. Mais sans doute suis-je mesquin…

 

Même si le manuel “Toute Écriture” admet que certains mots précis du texte biblique peuvent être sujets à discussion (de par des différences entre les différentes traditions bien difficile à arbitrer), il n’est jamais question que de points de détails sans aucune portée sur le sens général du texte, sans aucune importance pour la doctrine. Il ne s’agit, d’après les mots de F. Hort, célèbre bibliste du XIXè siècle cité dans cet article, que de “différences minimes”.

 

Le manuel en question continue encore, à la suite de cette citation de F. Hort :

« C’est la raison pour laquelle le texte grec épuré de Westcott et Hort est largement accepté et jugé excellent. Les Écritures grecques chrétiennes de la Traduction du monde nouveau, basées sur ce texte grec de très grande qualité, sont donc à même de transmettre à leurs lecteurs la fidèle “parole de Jéhovah”, telle qu’elle a été si merveilleusement préservée à notre intention dans le réservoir des manuscrits grecs. »
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Fenton J. Hort, qui avec son ami Brook F. Westcott, est à l’origine de l’excellente édition critique du Nouveau Testament utilisée par les TdJ… sauf quand le texte ne leur convient pas !

…mais omet de préciser qu’en 237 endroits, les traducteurs TdJ ont refusé, purement et simplement, de traduire ce qu’ils trouvaient vraiment dans le texte de Westcott & Hort au profit de leur propre interprétation. Force est de constater que la Watchtower a pour le mot excellent une définition qui n’est pas la plus commune. Une chose, lorsqu’elle est excellente, n’a pas besoin d’être corrigée de nouveau, et si on corrige, c’est que par définition, ce n’était pas excellent.

En d’autres termes, la Watchtower qualifie d’excellent le texte de Westcott & Hort, l’affirme fiable et authentique, mais quand il ne va pas dans le sens de leur doctrine, ils le corrigent tout de même pour l’y faire correspondre !

Au passage, je n’ose imaginer la dureté des commentaires que les TdJ réserveraient, à quelque traducteur que ce soit qui se permettrait de faire ce qu’eux-mêmes pratiquent, c’est-à-dire “corriger” ainsi le texte de la Bible tel qu’il est au profit de ce que le traducteur estime qu’il devrait être.

  

Cette affirmation sans réserve de l’authenticité du texte transmis n’est pas unique. Il ne s’agit pas d’une erreur de la part de la Watchtower, qui aurait passagèrement oublié qu’elle prêche elle-même une falsification systématique d’une caractéristique très importante du texte.

 

Non, non, ce n’est pas une erreur d’inattention : cette affirmation de fiabilité et d’authenticité du texte transmis est une importante déclaration de foi pour les TdJ. Elle est très régulièrement répétée. Encore tout récemment, un article de “la Tour de Garde” (édition du 1er mars 2010) redisait la fiabilité du texte transmis avec la même assurance, spécifiquement au sujet des évangiles canoniques (“Quatre Évangiles dignes de confiance”, pages 8 à 11.

L’article entendait répondre aux théories qui fleurissent un peu partout, en partie à la suite de l’immense succès du “Da Vinci Code”, et qui prétendent que les Évangiles ont été altérés par les théologiens de l’Église. Ce que cet article affirme en réponse est sans équivoque sur la fiabilité des Évangiles : le texte qui nous est parvenu n’a pas subi de modifications majeures depuis l’origine.

 

Nous lisons par exemple dans cet article, au sujet de la comparaison entre le papyrus Bodmer P75 (daté du IIème siècle et le Vaticanus 1209 (du IVème siècle) :

« Or, selon les biblistes, son texte [celui du P75] est très proche de celui du Vaticanus 1209. Autrement dit, le manuscrit Vaticanus 1209 contient la preuve que le texte des quatre Évangiles canoniques n’a pas subi d’altérations notables. »
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Le papyrus Bodmer P75, que la Watchtower prend à témoin de l’authenticité du texte grec du NT, datant peut-être de 175 ap.J.C.

On retrouve donc ici l’affirmation par la Watchtower que les manuscrits anciens du NT n’ont pas subi d’altérations graves, et que seuls des détails insignifiants et sans aucune importance du point de vue doctrinal ont pu éventuellement être altérés.

Or, rappelons-le, aucun de tous ces manuscrits déclarés fiables, pas un seul, ne contient une seule fois le Nom Yhwh pour désigner Dieu, sous quelque forme que ce soit, ni la reproduction du Tétragramme en hébreu suivant la pratique des recenseurs et réviseurs de la LXX, ni une traduction de ce Nom, ni une transcription des quatre consonnes dans l’alphabet grec : rien !

Et cet article de conclure :

« À quelle conclusion nous amènent tous ces faits ? Les Écritures grecques chrétiennes dont nous disposons actuellement, y compris les quatre Évangiles, n’ont pas subi de modifications majeures depuis le IIè siècle. »

La Watchtower possède une telle confiance dans la foule des manuscrits, il est tellement improbable qu’il ait pu se produire une altération au milieu d’une telle foule de témoins antiques, qu’elle n’hésite pas à dire qu’il en devient parfaitement inutile d’avoir un “original” à disposition.

A-t-on vraiment besoin des originaux ?”, édition de La Tour de Garde du 15 juillet 1990, page 29 :

« Cependant, nous n’avons vraiment pas besoin des originaux. L’important n’est pas le document, mais son contenu. Et, par miracle, malgré le passage de nombreux siècles d’agitation, bien que copiée et recopiée si souvent, la Bible, nous pouvons en être sûrs, contient toujours les renseignements qui figuraient dans ces manuscrits originaux de l’Antiquité. »

 

Le travail de copie est si fiable que l’on a « vraiment pas besoin des originaux » ! Ni plus, ni moins !

Elle ira même jusqu’à affirmer :

Vous pouvez vivre éternellement sur une Terre qui deviendra un paradis”, ch.5, page 52,53, §18 et 20 :

« On possède aujourd’hui plus de 1 700 copies anciennes des Écritures hébraïques. Grâce à une comparaison minutieuse de ces copies, on est en mesure de déceler et de corriger toute faute de copiste. Il existe également des milliers de manuscrits très anciens des Écritures grecques, dont certains remontent presque au temps de Jésus et de ses apôtres. Ainsi, Sir Frederic Kenyon a pu dire : “Les dernières raisons permettant de laisser subsister un doute sur l’intégrité du texte qui nous est parvenu s’en trouvent désormais dissipées.” — The Bible and Archaeology, pages 288, 289.(…)

Donc, quiconque dit que la Bible ne contient pas le texte original nie les faitsJéhovah a veillé à la préservation de sa Parole, pour que le texte ne soit affecté ni par les fautes de copistes ni par les additions. L’Écriture renferme elle-même la promesse que Dieu préserverait la pureté de sa Parole jusqu’à nos jours.— Psaume 12:6, 7 ; Daniel 12:4 ; I Pierre 1:24, 25 ; Révélation 22:18, 19.

»

« Quiconque dit que la Bible ne contient pas le texte original nie les faits »… Vous avez bien lu ! Sont-ce bien les tenants de la même doctrine qui ont aussi écrit (cf. partie II) : « à l’époque où furent produites ces copies existantes (à partir du IIIe siècle de n. è.) le texte original des écrits des apôtres et des disciples avait subi des modifications. »

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Le bouton bleu nous prévient que le bouton rouge nous ment, le bouton rouge nous affirme que le bleu dit vrai…

Autrement dit : les Témoins de Jéhovah affirment eux-mêmes que les Témoins de Jéhovah nient les faits ! Et de nous rejouer un des plus vieux paradoxes du monde…

En outre vous avez bien noté : c’est DIEU lui-même qui a sauvegardé sa parole. Celui qui affirme que cette Parole a été corrompu remettrait donc en question la capacité de Dieu a tenir sa promesse… Et c’est ce que font les TdJ.

Quand je parlais de schizophrénie doctrinale…

Que conclure de cette vérité double et paradoxale ? Peut-on avoir vraiment confiance dans le texte qui nous est parvenu ? Ou a-t-il réellement subi cette entreprise (réussie !) de falsification systématique ?

 

La Watchtower a beau être aussi affirmative pour énoncer l’une et l’autre de ces deux doctrines, nous sommes bien obligés de constater qu’elles sont formellement incompatibles entre elles. Elles ne peuvent pas être tous les deux vraies en même temps, n’importe qui s’en rend compte.

 

On ne peut donc envisager que l’une OU l’autre de ces deux doctrines, comme vraie, mais les conséquences ne sont pas tellement à l’avantage des TdJ :

1) Soit la Watchtower a raison lorsqu’elle prêche que le Nom divin apparaissait bien dans le NT originel, puis en a été totalement supprimé. Mais alors tout ce qu’elle affirme sur la fiabilité du texte transmis tombe à l’eau ! Et ça, c’est très embêtant : en effet, vous pouvez jeter à la poubelle tous les articles cités ci-dessus, il ne valent rien : le texte transmis n’est pas du tout fiable et a subi au moins une altération majeure. On est donc obligé de se demander, si une altération/falsification aussi grave que la disparition totale du Nom divin de TOUS les manuscrits a pu survenir, quelle garantieil nous reste que d’autres altérations, toutes aussi graves, n’aient pas définitivement détérioré le texte originel. Bref, si la WT a raison, et que le Nom divin se trouvait bien à l’origine dans le NT, on n’a alors plus aucune raison de se fier à la version qui nous est parvenue : elle a été altérée par les croyances et les traditions de la chrétienté !

 

2) Soit la Watchtower a raison lorsqu’elle soutient que texte transmis est tout à fait fiable, qu’il est bien la transmission non-altérée du vrai texte du NT, on-ne-peut-plus fidèle à l’original à quelques détails insignifiants près. Mais alors nous constatons, en lisant ce texte-là, que le Nom Yhwh n’était PAS utilisé par les chrétiens des origines. Si cette doctrine-là est vraie, alors ce sont les TdJ qui ont commis une falsification en introduisant dans le NT de la TMN ce Nom, alors qu’il ne figurait pas dans le texte original. Bref, si le texte transmis est fiable, la Watchtower est alors coupable de ne pas en tenir compte : les TdJ ne fondent pas leur doctrine sur la Bible, mais ré-écrivent la Bible en fonction de leur doctrine !

Assez étrangement, mon expérience personnelle (limitée et ne pouvant prétendre à une généralisation) m’amène à penser que les Témoins de Jéhovah, lorsqu’ils sont mis face à cette contradiction, choisiront le plus souvent la première option : c’est pour eux le texte de la Bible qui est falsifié, et les TdJ ont donc le droit de le “corriger” lorsqu’il s’avère non-conforme à leur doctrine. Quoi qu’ils en disent, quoi qu’ils en pensent, leur fidélité va de façon presque instinctive à leur organisation plutôt qu’à ce qui découle du texte de la Bible.

 

Nous avons mis là l’accent sur une contradiction flagrante à laquelle en sont réduits les TdJ pour continuer d’affirmer leur théologie. Dans l’article suivant, nous aborderons encore quelques autres questions délicates que soulève la théorie soutenue par les TdJ.


Notes :

[1] Dans le roman 1984, G.Orwell invente ce terme pour désigner la faculté d’affirmer et de croire en même temps deux choses incompatibles entre elles. Le système totalitaire qu’il décrit, le gouvernement exige des ses sujets qu’ils pratiquent le DoubleThink pour adhérer à la doctrine du parti, même lorsqu’elle est incohérente.

[2] Je précise que cette description est volontairement très sommaire, voire naïve, et que dans les faits, les choses ne sont pas si simples…


Le 11 juin 2010 par Ivan K.

Source : http://www.tj-revelation.org